Castellan

J'apprécie particulièrement les jeux à deux qui comportent une petite part de hasard. Le perdant peut en effet invoquer la malchance pour expliquer sa défaite. Dans Castellan, les deux adversaires disposent des mêmes forces, un jeu de quatorze cartes, mais elles n'arriveront pas toutes en main en même temps.

Le but du jeu est de créer ensemble un château en s'y réservant les meilleures places. À la fin de la partie, chaque enclos rapporte au joueur qui y a posé un donjon autant de points que de tours qui la bordent. Une fois par partie, un joueur peut prendre possession d'une cour qu'il vient de créer en y posant un donjon double qui rapportera en fin de partie le double du nombre de tours.

Avec un peu de chance, vous pourrez créer une grande cour. Vous serez alors le seul joueur autorisé à la scinder, si c'est intéressant, pour créer deux ou trois cours.

La petite boîte, bien pleine, contient quatre-vingt-huit éléments de construction plus vingt donjons permettant de marquer les cours créées. L'éditeur propose deux boîtes, l'une avec des pièces bleues et rouges, l'autre avec des pièces jaunes et vertes. Les deux boîtes réunies permettent de jouer à trois ou quatre. Je vous en reparlerai quand Thierry, mon vendeur-conseil lyonnais, m'aura dégoté la deuxième boîte, le jeu étant hélas mal distribué en France.