Titre

Die Brücken von Shangrila

Auteur Leo Colovini  
Éditeur Kosmos  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2003
Joueurs 3 à 4
Public ados, adultes
Durée 30 min
Mécanisme maîtrise
Thèmes Inde, Asie du Sud-Est, Orient
Emplacement réserve B
Deutscher Spiele Preis 10e Prix 2004
Règle du jeu
Résumé
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Jedisjeux


Le jeu sur
Club de La Rochelle


Le jeu sur
Ludo le gars


Le jeu sur
Tric Trac


Le jeu sur
Vin d’jeu
                 

On pourrait faire à propos de Die Brücken von Shangrila les mêmes réflexions que pour le précédent jeu de Leo Colovini : Magna Grecia. De la même façon, le jeu est génial, sans hasard (en dehors des adversaires qui ne font jamais ce qu'on veut), presque aussi maltraité au niveau du graphisme, « prise de tête », et certainement un peu froid aux yeux de certains.

 

En bref, j'ai adoré dès la première partie ce jeu d'une grande intelligence, tout en sachant qu'il ne plaira certainement pas à tout le monde, et en particulier pas aux amateurs de rigolades et de chaos.

Les mécanismes sont si simples qu'il a dû falloir beaucoup d'habileté pour écrire une règle aussi longue. Un plan de jeu représente un réseau reliant treize aires. Sur chaque aire, il existe sept emplacements marqués d'un symbole. Chaque joueur, à tour de rôle, dispose de trois actions au choix : poser un pion sur une case vide de même symbole, poser un deuxième pion en hauteur sur deux de ses pions déjà posés, ou déplacer tous les pions de deuxième étage d'une aire vers une aire voisine. Les subtilités ne manquent pas. Lorsqu'on a déplacé un groupe de pions de deuxième niveau vers une aire voisine, le chemin devient impraticable.

Le tout est décoré avec un thème de monastères dans l'Himalaya. Pourquoi pas ? Le seul problème, c'est que l'aridité du terrain est tellement bien rendue, que le plan est d'une grande tristesse, aussi terne que Magna Grecia était jaune ! Les petits pions en carton font un peu penser à des jeux d'un temps révolu. Il est vrai que si le jeu avait été doté de 168 pions en bois sérigraphié, le prix aurait certainement été différent.


  Un peu de spiritualité, ça ne fait pas de mal de temps en temps.

En attendant, il n'en demeure pas moins qu'on est bel et bien devant un très bon jeu, aussi intelligent que facile à expliquer. À ne surtout pas jouer avec vos amis qui aiment réfléchir longuement, à moins que vous n'en profitiez pour vous lancer dans une petite méditation, qui sera bien facilitée par le profond silence qui règne généralement pendant la partie.

                 

Vous n’êtes pas connecté(e)

Déjà membre : Connectez-vous ou demandez un mot de passe
Pas encore membre : Créez un compte
 

François Haffner
avant 2009