Titre

Le Cadran de Kaplan

Auteur Pascal Rolly  
Éditeur Le Plan K  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2008
Joueurs 2 à 8
Public ados, adultes
Durée 45 min
Caractéristiques pièce de musée, tablier circulaire
Mécanismes gain par déduction, mots et lettres
Emplacement réserve C
Site officiel
Règle du jeu
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Laurent Journaux


Le jeu sur
Tric Trac


Chez Vincent Everaert
                 

Le Cadran de Kaplan est maudit ! Chaque fois que j'y joue, un maléfice s'abat sur la table. Il faut dire que la mécanique est tellement précise qu'une petite erreur ou maladresse d'un joueur peut dévoiler un élément crucial, et fausser totalement une partie.

Je n'adhère pas trop au discours ésotérique que son auteur aime à employer. Mais force est de constater qu'il s'accorde bien à sa création.

Le Cadran de Kaplan est un jeu de déduction logique. Bien qu'il s'agisse de découvrir un mot, le montage est totalement mathématique. Le tirage de deux jetons permet de mettre en place une partie unique (il en existe trois cent quatre-vingt-quatre). On sélectionne alors les douze cartes qui contiennent les lettres du mot, et les six qui contiennent des indices plus ou moins alambiqués. Puis la partie démarre.

Au fil des tours, les joueurs vont enchérir secrètement pour acheter des lettres ou des indices : synonymes, mots en rapport avec l'objectif, initiale, nombre de lettres. Lorsqu'on a trouvé ou qu'on pense avoir trouvé le mot, on l'annonce et on l'écrit au dos d'un papier. Plus tôt on trouve, et plus on gagnera de points. Mais une erreur en fera perdre également beaucoup.

Le Cadran de Kaplan est très astucieux, intelligent et pourtant facilement abordable par tous, amis ou familles. La première édition arrive à sa fin : ne loupez pas l'un des meilleurs jeux de déduction qui soit. Et en plus, c'est un jeu lyonnais !

Bibliographie

  • White Flag n° 3 Afficher le sommaire
    des jeux abordés
    dans « White Flag n° 3 »
                 

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François Haffner
3 octobre 2010