Titre

Fatal Rendez-vous

alias Défifoo noir
Auteur Olivier Finet  
Éditeurs Défifoo  
Défifoo - collection Jeu en sac  
Gigamic  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2006
Joueurs 5 à 17
Public enfants, ados, adultes
Durée 30 min
Caractéristique cartes
Mécanisme ambiance
Thème gangsters, policiers
Emplacement étagères du rayon F
Règle du jeu
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Jedisjeux


Le jeu sur
Club de La Rochelle


Le jeu sur
Tric Trac


Le jeu sur
Vin d’jeu
                 
Une présentation par Bruce Demaugé-Bost  
Quelques présentations sont rédigées par des amis de l’Escale à jeux, tous fins connaisseurs du domaine des jeux de société. Les notes sont attribuées par le webmestre.

2006 : Défifoo noir

Quand on découvre la gamme de sacs colorés Défifoo, il en est tout de suite un qui sort du lot : le sac noir. Il faut dire que des jeux comprenant une paire de menottes et non uniquement destinés aux adultes, cela ne court pas les rues… Hum… Brisons tout de suite tout fantasme : les menottes ne sont pas des vraies (un bouton-poussoir sur chacune d'elles permet de les ouvrir sans les clefs fournies). Le nœud papillon du maître de cérémonie n'est pas un vrai non plus, mais cela est plutôt un point positif (qui a déjà tenté de nouer une cravate sans miroir comprendra…).

La règle en elle-même fait à la fois penser à Mafia

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plus sur Wikipédia
, à Les Loups-Garous de Thiercelieux et à un jeu de Killer « classique », mais en beaucoup plus simple. Un week-end dans un château, le majordome accueille les invités, qui vont se faire trucider les uns après les autres par deux tueurs sanguinaires et discrets. La nuit, alors que tous les joueurs ont les yeux fermés, les deux tueurs se mettent d'accord pour que l'un d'entre eux zigouille quelqu'un en lui tapant sur l'épaule. Le jour, c'est à l'autre tueur de refroidir sa victime d'un clin d'œil, alors que tous les joueurs font trois tours sur eux-mêmes. Après chaque nouveau meurtre, deux suspects sont menottés et emmenés en prison. Ils seront libérés en cas de nouvel assassinat. Le but, pour les joueurs, est de découvrir l'identité des deux tueurs avant le lundi matin. Pour les tueurs, il s'agit de ne pas se faire prendre d'ici là (il y a sans doute alors prescription).

À l'usage, le jeu peut très bien fonctionner, ou pas du tout. Le guidage des joueurs débutants est plus délicat que dans Les Loups-Garous de Thiercelieux, car certains meurtres ont lieu dans la journée et qu'une consigne mal comprise a tôt fait de tout ruiner. Néanmoins, quand la partie « prend », chacun y trouvera beaucoup de plaisir. L'ensemble est assez rapide, moins de 45 minutes, sablier (fourni) en main, on bouge suffisamment pour ne pas avoir les jambes ankylosées, et le nombre de joueurs éliminés est assez restreint pour que l'on ne risque pas trop de s'ennuyer. Quelques cartes de personnages spéciaux viennent éventuellement pimenter le jeu (le cardiaque, l'insomniaque, etc.), mais elles ne sont pas indispensables. Le rôle du majordome est très important. Il peut particulièrement influer sur le déroulement du jeu lors des phases de carnage diurne, selon la place qu'occuperont les assassins lorsqu'il dira à tout le monde d'arrêter de se déplacer.

À l'usage, deux petits bémols sont à apporter à Défifoo noir.

  • La distribution des cartes à des personnages se déplaçant n'est pas franchement pratique : soit on se balade avec sa carte à la main et on risque de la montrer par erreur (avec des enfants de moins de dix ans, c'est assuré !), soit on la fourre dans une poche et le jeu prendra vite un aspect « usagé ». Une solution consiste, pour le majordome, à simplement montrer les cartes aux joueurs, à tour de rôle, au début de la partie.
     
  • Le comptage des voix (chaque joueur désigne deux suspects) est relativement insupportable lorsque l'on joue à 20. Une technique qui fonctionne, tant bien que mal : désigner les têtes les unes après les autres, et demander aux autres joueurs de dire « Moi ! » quand ils votent contre le joueur en question. On parvient généralement alors à identifier les deux suspects de manière auditive, quitte à recompter les voix lorsqu'il semble y avoir des ex-æquo.

Deux petits bémols, donc, mais qui ne remettent pas en cause l'intérêt de ce bon petit jeu.

2014 : Fatal Rendez-vous

Défifoo noir change d'aspect, d'éditeur et de nom. Il devient Fatal Rendez-vous. Rassurez-vous, rien d'autre ne change et les menottes sont bien à leur place au fond de la boîte !

Bibliographie

  • Plato n° 80 Afficher le sommaire
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    dans « Plato n° 80 »
                 

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Bruce Demaugé-Bost
avant 2009