Titre

Elasund

Auteur Klaus Teuber  Cliquez pour accéder au
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Éditeurs Filosofia  
Kosmos  Cliquez pour accéder au
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Année 2006
Joueurs 2 à 4
Public ados, adultes
Durée 1 h
Mécanisme économie, gestion
Thème colonisation
Emplacement étagères du rayon E
Deutscher Spiele Preis 6e Prix 2006
Règle du jeu
Ressources


Le jeu sur
BDML


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Jedisjeux


Le jeu sur
JeuxADeux


Le jeu sur
Club de La Rochelle


Le jeu sur
Ludo le gars


Le jeu sur
Jeux de NIM


Le jeu sur
Tric Trac


Le jeu sur
Zoubaoum
                 

La première fois que j'ai vu Elasund, c'était aux rencontres de Granby en 2006. Les joueurs se pressaient autour de l'immense jeu en 3D réalisé par Guylain Campagna. Il faut dire que ça avait de la gueule.


   La maquette de Guylain Campagna
  Crédit photo : Antony Hemme sur BoardGameGeek

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sur BoardGameGeek


Autant dire que ce jour-là, la file d'attente pour jouer à Elasund ressemblait un peu celle des soviétiques pour acheter du pain ou celle des étatsuniens pour acheter le dernier Harry Potter.

Du coup, ce n'est qu'un an plus tard que j'ai enfin eu le plaisir de jouer à Elasund, qui plus est dans son édition francophone grâce à Filosofia.

Placé dans l'univers des Colons de Catane, Elasund nous fait revivre la création de la première cité. Les joueurs sont donc des bâtisseurs qui élèvent ateliers, commerces, remparts et, cerise sur le gâteau, une église parce qu'il faut bien s'occuper du repos de l'âme.

On retrouve quelques mécanismes déjà utilisés dans Les Colons de Catane comme le fameux dé et son tirage de 7, qui fait venir les pirates. Mais ici, l'un des joueurs est complice des pirates, et oriente leur attaque plutôt vers ses concitoyens (une véritable honte pour laquelle la règle devrait imposer de construire un petit bout d'église en pénitence).

Le but du jeu est de marquer 10 points de victoire. Pour cela, il faut bâtir des ateliers ou des échoppes. Mais ces activités, si elles rapportent rapidement de l'or, ne peuvent suffire à assurer votre gloire. Pour gagner, il faudra se lancer dans des œuvres collectives, non rémunératrices en or, mais productives de notoriété, comme les remparts ou l'église.

Une forte interaction existe entre les joueurs. Il est par exemple possible de réquisitionner des constructeurs d'autres joueurs pour bâtir son édifice ; il faut bien sûr les payer, mais cela peut contrecarrer les plans de vos partenaires. Et il est toujours agréable de contrecarrer les plans de nos compagnons de jeu !

Il est juste un peu dommage que les dessins des bâtiments soient aussi tristounets. Réalistes d'accord, mais tristounets. On a du mal à distinguer les fonctions des bâtiments autrement qu'en regardant ce qui est écrit au dos. Mais cela n'est qu'accessoire tant le plaisir du jeu est grand, même à deux joueurs.

Indispensable.

Bibliographie

                 

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François Haffner
avant 2009