Titre

Ksar

Auteur Philippe Proux  Cliquez pour accéder au
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Éditeurs Ludarden  Cliquez pour accéder au
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Année 2018
Joueurs 2
Public enfants, ados, adultes
Durée 15 min
Caractéristiques jeu de pions, tablier carré et pions
Mécanismes combinatoire, maîtrise
Emplacement étagères du rayon K
Site officiel
Règle du jeu
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Myludo


Le jeu sur
Jeux de NIM


Le jeu sur
Tric Trac
                 

Philippe Proux reste fidèle à sa matière préférée : le bois. Ksar oppose deux joueurs. L'un joue avec les pièces bleues, l'autre avec les pièces rouges. Chacun des adversaires reçoit par ailleurs trois pièces neutres qu'il faudra poser judicieusement car, d'une part ces pièces sont des sortes de jokers et relient aussi bien les pièces des deux joueurs, d'autre part chaque pièce neutre non posée fera perdre un point en fin de partie.

Le but est de constituer le plus grand ensemble possible de pièces connectées par au moins une face, de sa couleur et de la couleur neutre. Les pièces sont des parallélépipèdes rectangles de taille 1 × 2 × 3.

En posant une pièce, le joueur doit respecter deux contraintes.

La pièce doit en toucher au moins deux autres, les côtés de l'aire de jeu comptant comme des pièces — ce qui impose donc que la première pièce soit posée dans un coin.

La pièce doit être disposée de sorte qu'elle ne soit pas à la même hauteur qu'une pièce adjacente. Si, par exemple, la pièce est posée en contact avec une pièce de hauteur 1 et une autre de hauteur 3, elle doit obligatoirement être posée avec une hauteur de 2. Ce point de règle rappelle un peu Le Bloq de Niek Neuwahl, un jeu très proche en apparence, mais très différent dans ses mécanismes.

Avec ce nouvel opus, Philippe Proux s'affirme comme un auteur incontournable de jeux combinatoires abstraits. On attend avec impatience toutes ses nouvelles idées ludiques.

Dans l'exemple ci-dessus, on constate que Bleu a connecté 13 pièces (11 bleues et 2 neutres) tandis que Rouge a connecté 14 pièces (10 rouges et 4 neutres). Mais une pièce neutre n'a pas été posée, qui va coûter un point à son possesseur. Si c'est Bleu qui n'a pas posé sa pièce neutre, Rouge gagne 14 à 12. Mais si c'est Rouge, il y a alors égalité, 13 à 13. Le vainqueur est, dans ce cas, le joueur qui a posé une pièce en dernier !

Bibliographie

  • Plato n° 115 Afficher le sommaire
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François Haffner
Paul Lequesne
28 octobre 2018