Titre

Macao

Auteur Stefan Feld  
Éditeurs Alea  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur

Alea - collection grande boîte  
Ravensburger  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2009
Joueurs 2 à 4
Public ados, adultes
Durée 1 h 45
Caractéristique innovation
Mécanisme économie, gestion
Thèmes bateaux, Chine, colonisation, Orient, Portugal, transports, urbanisme, construction
Emplacement étagères du rayon M
Deutscher Spiele Preis 8e Prix 2010
Règle du jeu
Vidéorègle
Ressources


Le jeu sur
BDML


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Jedisjeux


Le jeu sur
Ludo le gars


Le jeu sur
Tric Trac


Le jeu sur
Vin d’jeu
                 

Macao se présente comme un gros jeu de gestion coloniale et rappelle évidemment Puerto Rico, également publié chez Alea.

Ce titre s'adresse plutôt aux joueurs aguerris. De plus, il faudra que l'un d'eux possède une bonne imprimante, un cutter, des feuilles autocollantes et une grande habileté. Si l'on veut rendre la pratique du jeu agréable, on doit en effet coller pas moins de cent vingt étiquettes sur les cartes. Heureusement, les planches existent déjà, grâce au talent de nos amis du Clube. Vous les trouverez en lien en tête de présentation.

Macao fonctionne comme beaucoup de jeux du même type. Le but est de remporter des points de renommée. Pour cela, il faut accumuler tout plein d'autres choses qui n'ont aucune valeur finale, mais sans lesquelles il est impossible de marquer des points.

Le moteur du jeu est le cube de bois, un objet fort apprécié des « ludopathes ». Les petits cubes permettent d'acheter des bâtiments, des personnages, des parchemins. Ils permettent de devenir premier joueur. Ils font voguer les navires et pousser les quartiers de Macao.

Pour les remporter, l'auteur a imaginé un système extrêmement innovant, à base de disque heptagonal et de dés aux mêmes couleurs que les cubes. On utilise ensuite ces derniers à chaque tour, et il faudra toujours choisir entre un gain rapide, mais faible, ou un gain important, mais plus lent à obtenir.

Si la première partie est fastidieuse, on a cependant immédiatement envie de rejouer. La variété des cartes permet une forte diversité : on en utilise à chaque partie la moitié seulement. Et cette moitié est aléatoire. Il est donc impossible de prévoir la sortie de telle ou telle carte, ce qui force les joueurs à faire preuve de beaucoup d'opportunisme.

Macao est un grand jeu, qui reviendra probablement souvent à ma table. S'il sortait en français, il obtiendrait probablement une note encore meilleure.

Ne pas confondre…

                 

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François Haffner
24 octobre 2010