Titre

Ra

Auteur Reiner Knizia  Cliquez pour accéder au
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Éditeurs Alea  Cliquez pour accéder au
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Alea - collection grande boîte  
Année 1999
Joueurs 3 à 5
Public ados, adultes
Durée 45 min
Mécanisme enchères
Thèmes Afrique, Antiquité, Égypte pharaonique, histoire
Emplacement étagères du rayon R
Deutscher Spiele Preis 2e Prix 1999
Règle du jeu
Résumé
Ressources


Le jeu sur
BDML


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Gus and Co


Le jeu sur
Jedisjeux


Le jeu sur
Club de La Rochelle


Le jeu sur
Ludo le gars


Le jeu sur
Tric Trac
                 

Autant le dire tout de suite : Si le thème de Ra est bien  l'Égypte, il aurait pu aussi bien être la culture maraîchère en antarctique.

     

Je vais répondre à ceux que j'entends crier au fond, là-bas, et qui s'étonnent que je n'ai pas mis la note maximum à Ra. Les deux raisons sont les mêmes que celles qui m'ont poussé à donner une note identique à Carcassonne.

La première raison est mauvaise : c'est que je n'aime pas être d'accord avec tout le monde.

La deuxième raison est plus judicieuse, je l'espère. Ra souffre d'une trop grande complexité, et surtout d'une trop grande quantité de buts à atteindre. Il existe de multiples façons de marquer des points, sans grand rapport les uns avec les autres, ce qui donne un jeu difficilement maîtrisable.

Pour mieux expliquer mon propos, je pense qu'il existe deux types de jeux compliqués.

D'un côté, on trouve des jeux aux règles facilement maîtrisables, avec un but tangible, mais où les possibilités de jeu sont innombrables. Dans cette catégorie, on trouve des jeux abstraits, dont le jeu de go est l'exemple parfait. On peut aussi trouver des jeux plus récents, d'apparence complexe, mais dotés d'un but simple, et d'une grande difficulté pour y parvenir, comme par exemple Tigre & Euphrate.

De l'autre côté, on trouve des jeux dont la complexité résulte essentiellement des nombreux buts possibles, sans aucun rapport les uns avec les autres. Carcassonne est l'un d'eux, Ra est de la même famille. La caractéristique de ces jeux est que pendant toute la partie, il est pratiquement impossible de savoir où l'on en est. Un joueur peu aguerri a l'impression de participer à une foire du Trône, où tous les stands sont ouverts. Je n'apprécie pas particulièrement ce genre de jeux, qui ne permet pas de jouer à égalité de chance entre des joueurs ayant déjà fait quelques parties, et d'autres qui débuteraient. Le deuxième aspect négatif, est que chacun joue un peu dans son coin, en solitaire, sans vraiment interagir avec les autres joueurs.

Mais bon, Ra est quand même un assez bon jeu. Et s'il n'a pas la note maximum, c'est uniquement pour marquer la différence avec Les Princes de Florence qui, bien que relevant du même type de jeu, lui est bien supérieur et surtout, est beaucoup plus interactif.

Toujours est-il, petits veinards, que vous allez trouver ici, non seulement la traduction de Xavier Beaujon, illustrée et accompagnée d'un petit traité des dieux égyptiens, mais également un tableau d'aide en français, réalisé à partir du tableau anglais de  Thorbjörn Engdahl. À vos imprimantes !


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Ne pas confondre…

Bibliographie

  • Plato n° 7 Afficher le sommaire
    des jeux abordés
    dans « Plato n° 7 »
  • Plato n° 92 Afficher le sommaire
    des jeux abordés
    dans « Plato n° 92 »
  • Plato n° 161 Afficher le sommaire
    des jeux abordés
    dans « Plato n° 161 »
                 

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François Haffner
avant 2009