Titre

Shabadabada

alias Shabadabada 2
Auteur Sylvie Barc  Cliquez pour accéder au
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Éditeurs Asmodee  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur

La Haute Roche  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2002
Joueurs 4 à 16
Public ados, adultes
Durée 45 min
Caractéristiques cartes, cartes-questions, par équipe, pour la voiture
Mécanismes ambiance, expression, quiz
Thème musique
Emplacement tiroirs du rayon S
Règle du jeu
Vidéorègle
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Enfant aveugle


Le jeu sur
Club de La Rochelle


Le jeu sur
Jeux de NIM


Le jeu sur
Tric Trac


Le jeu sur
Vin d’jeu


Le jeu sur
Wikipédia fr
                 

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Shabadabada sera-t-il arrivé à temps chez votre vendeur-conseil préféré pour la fête de la musique 2002 ?

L'éditeur de la petite boîte est La Haute Roche, qui est également l'adresse de Sylvie Barc ; on n'est jamais si bien servi que par soi-même !

Shabadabada contient un jeu de 54 cartes recto-verso, avec chacune 2 mots ou expressions, soit 216 prétextes à pousser la chansonnette. Les joueurs se divisent en deux camps, et doivent tour à tour chantonner un air, une comptine, ou déclamer un poème qui contient le mot ou l'expression de la carte qui vient d'être tirée. Selon l'ambiance et le public, on pourra être plus ou moins exigeant : quand le mot est « bateau », on peut accepter tous les noms de bateau ou non.

Bien sûr, Shabadabada est plus un prétexte à jouer qu'un véritable jeu, et Sylvie Barc avoue elle-même sur son site qu'on peut très bien jouer sans la boîte, mais que ce n'est pas très sympa pour l'auteur et l'éditeur…

F.A.Q. - Foire Aux Questions

Conscient des nombreuses questions que pouvaient se poser les lecteurs de l'Escale à jeux à propos de Shabadabada, j'ai adressé quelques questions pertinentes à Sylvie Barc, qui a aimablement répondu.
L'Escale à jeux est heureux de vous offrir cette Foire Aux Questions, indispensable à l'édification des masses populaires. L'interview a été réalisée à l'occasion de la fête de la musique, le 21 juin 2002.

L'Escale à jeux : Le jeu est limité à 16 joueurs. Si nous sommes 18, devons-nous acquérir une autre boîte ?

Syvie Barc : Le jeu est effectivement indiqué pour 16 joueurs pour des raisons tout à fait simples. Étant donné qu’un autre jeu du Kangourou est donné pour 18 joueurs, il me paraissait délicat d’indiquer la même chose, voire pire : pour 20 joueurs ? 24 joueurs ? Ce serait l’escalade de la violence ! Non, à 18, point n’est besoin d’acheter un second jeu.

Shabadabada, c’est économique !

Note : cependant, je déconseille les équipes de plus de 8 joueurs. Mieux vaut, dans le cas d’un nombre de joueurs supérieur à 16, faire une équipe supplémentaire. Mais il vaut mieux éviter de jouer à quatre équipes, car là on risque de franchement s’embêter en attendant son tour !

L'Escale à jeux : Si nous sommes un nombre impair de joueurs, comment nous partager équitablement en deux équipes ?

Sylvie Barc : En cas de nombre impair de joueurs, plusieurs solutions :

  • couper un joueur en deux (dans le sens de la hauteur) : ce n’est pas très viable, surtout pour lui ;
  • choisir un volontaire qui jouera un coup dans une équipe, un coup dans l’autre. Comme il est sûr de gagner, pour la peine, c’est lui qui retournera les cartes, non mais !
  • mettre le joueur le plus nul (c’est-à-dire le plus lent, le plus bêta…) dans l’équipe qui comportera le plus de joueurs. Mais cela peut s’avérer très délicat, car il ne faut surtout pas froisser sa susceptibilité.

Shabadabada, c’est diplomatique !

L'Escale à jeux : La règle dit : « L'un des joueurs de la première équipe retourne la première carte… ». Il n'est pas précisé quel joueur, ni comment on le détermine : le plus jeune, le plus âgé, celui qui a les plus grands pieds ?

Sylvie Barc : Savoir qui retourne la première carte ne m’a pas paru d’une importance tactique flagrante. Cependant chacun peut déterminer sa propre règle : celui qui a mis (ou va mettre) la table, le dernier à avoir mangé une pizza, le dernier à avoir chanté sous la douche… En revanche, je ne suis pas d’accord avec ta suggestion « celui qui a les plus grands pieds ». En effet, je ne trouve pas souhaitable de faire entrer des critères physiques discriminatoires. Peut-être le possesseur des pieds les plus grands en est-il complexé. Et puis on pourrait en arriver à des extrémités regrettables : le plus gros, le plus laid, la plus blonde… Il ne faut pas rigoler avec ces choses-là !

Je suis par ailleurs étonnée que tu ne me demandes pas de précisions sur « l’aléatoirement », qui désigne la première équipe. Je pense qu’il s’agit d’un oubli de ta part. Je vais donc te répondre préventivement. Là aussi, il faut faire preuve d’imagination : pile ou face, la courte paille, ou « plouf, plouf, une vache qui… », par exemple. Si tu le souhaites, je pourrai t’envoyer les règles de ces modes de détermination.

Shabadabada, c’est créatique.

L'Escale à jeux : Plus loin : « L'équipe qui a perdu commence le tour suivant en retournant une nouvelle carte… ». Faut-il que tous les membres de l'équipe (soit jusqu'à 8 joueurs) prennent la carte en même temps pour la retourner ? Ça me semble étonnant, car les cartes ne sont pas très lourdes. Mais s'il s'agit d'un seul joueur de l'équipe, pourquoi ne pas le préciser en indiquant son mode de désignation ? (voir question 3)

Sylvie Barc : Mea culpa, mea maxima culpa ! Cette imprécision est impardonnable ! Effectivement le poids des cartes n’impose pas plusieurs porteurs. Voir donc la réponse à la question no3. Mais je ne vois toujours pas en quoi cela peut être important. Sans doute ce jeu a-t-il une dimension qui m’échappe…

Shabadabada, c’est pas stratégique.

L'Escale à jeux : « La partie s'arrête quand la pioche est épuisée ». Doit-on jouer avec la dernière carte ou la partie s'arrête-t-elle immédiatement ? Ce n'est pas précisé. Nous avons supposé qu'il fallait jouer cette dernière carte, car sinon il pourrait y avoir des ex-æquo, et que notre groupe d'experts est particulièrement doué, et habitué, à lire des règles insuffisantes et succinctes. Mais il aurait quand même été utile de le préciser dans les règles.

Sylvie Barc : Je suis désolée pour cette nouvelle imprécision. Il me semblait que, d’une manière générale, la dernière carte d’un talon était toujours utilisée. Bien sûr, il faut jouer avec la onzième carte. Comme vous l’avez si judicieusement déduit, vous ô experts émérites ! Ce modeste jeu est conçu pour éviter les ex-æquo. Onze étant un nombre premier, il permet toujours de départager les équipes en lice (même si elles sont au nombre de trois).

Shabadabada, c’est mathématique.

L'Escale à jeux : La règle dit : « Il existe certaines joueuses de ma connaissance qui remplacent facilement un mot par un autre avec un aplomb incroyable ». Que signifie cet avertissement ? Ne faut-il jouer qu'avec des mâles ? Faut-il interroger les joueuses sur leurs connaissances avant de jouer (et dans ce cas, faut-il ajouter la durée de l'interrogatoire à la durée du jeu) ? Quelles sont les sanctions civiles et pénales encourues pour de tels agissements ?

Sylvie Barc : Non, il ne faut pas jouer qu’avec des mâles. J’en ai d’ailleurs vu, depuis la rédaction des règles, tricher avec autant d’aplomb que les filles. Mais elles sont quand même souvent meilleures en la matière. Donc pas besoin d’interrogatoire, qui rallongerait la durée de la partie, et serait également discriminatoire. Je n’ai prévu aucune sanction civile ou pénale en cas d’agissement aussi bas, puisque je pratique cela moi-même assez souvent. Je dirai même que j’ai, à ma grande honte, initié de telles pratiques, effectivement tout à fait méprisables (mais tellement amusantes !). Cependant, tu comprendras sans peine que je n’ai pas souhaité indiquer clairement dans les règles que la triche était autorisée, afin de ne pas choquer les âmes sensibles et/ou inciter les plus jeunes à de telles pratiques.

Shabadabada, c’est éthique !

L'Escale à jeux : Il est dommage qu'aussi peu de soin ait été apporté à la rédaction de ces règles, que l'on peut sans crainte qualifier de bâclées !
Toutes ces questions en amènent une autre : serait-ce Monsieur Ph. des P. qui aurait rédigé la règle ? Elle est en effet aussi imprécise que celle de la G. des M. Je m'attendais à plus de sérieux de la part d'une maison d'édition aussi réputée que la Haute Roche !!

Sylvie Barc : Je me rends compte maintenant, en voyant la longueur de mes réponses à tes questions tout à fait légitimes, que tu as eu raison de qualifier mes règles de bâclées (bien qu’au reçu de ton mail, j’en aie été profondément blessée). J’essaierai de faire mieux la prochaine fois.
Quant à ta dernière question, no comment ! Mais un peu de tolérance, la rédaction des règles n’est pas chose aisée.

Shabadabada 2

Shabadabada 2 est à la fois l'extension de Shabadabada et un jeu à part entière. Les mots sont un peu moins évidents que dans la première édition, et le risque de silences prolongés avec des joueurs peu aguerris n'est pas absent.

Je réserverais donc cette deuxième édition à des groupes très importants, banquets et autres festivités, où chacun pourra profiter de l'innovation de cet opus 2 : les challenges. Ceux-ci amènent de nouvelles contraintes, et si l'on joue à un petit nombre de joueurs, c'est vraiment très difficile.

Un must pour vos grandes réunions.

Bibliographie

  • Plato n° 2 Afficher le sommaire
    des jeux abordés
    dans « Plato n° 2 »
  • Plato n° 7 Afficher le sommaire
    des jeux abordés
    dans « Plato n° 7 »
  • Vox Ludi n°01 Afficher le sommaire
    des jeux abordés
    dans « Vox Ludi n°01 »
                 

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François Haffner
avant 2009