Titre

Snit’s Revenge

Auteur Tom Wham  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’auteur
Éditeur TSR - Tactical Studies Rules  
Année 1977
Joueurs 2
Public ados, adultes
Durée 30 min
Caractéristique pièce de musée
Mécanisme asymétrie
Thèmes bagarre et baston, humour, dérision
Emplacement étagères du rayon S
Règle du jeu
Ressources


Le jeu sur
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Galerie photos sur
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Le jeu sur
Tric Trac
                 
Une présentation par Patrik Carpentier  
Quelques présentations sont rédigées par des amis de l’Escale à jeux, tous fins connaisseurs du domaine des jeux de société. Les notes sont attribuées par le webmestre.

Si on enlève l'habillage loufoque, Snit’s Revenge est en réalité un petit wargame asymétrique mettant en jeu deux forces antagonistes ayant des caractéristiques très différentes et des objectifs distincts. Pour schématiser, on assiste à une bataille entre microbes et anticorps au sein d'un organisme vivant (le Bolotomus), le tout assaisonné avec un vocabulaire pseudo-scientifique.

Car le plus difficile dans ce jeu est retenir tous ces mots étranges et farfelus. Le mécanisme du jeu est simple (de plus, la règle est résumée sur le plateau), mais les 2 rôles sont différents. Un bon joueur Snit n'est pas forcément un bon joueur Bolotomus, et vice-versa. Le hasard n'est pas trop contraignant (à moins d'avoir la poisse), sauf éventuellement dans la découverte de l'étincelle primordiale (ce qui achève prématurément le jeu). D'ailleurs, on peut oublier cette règle afin de prolonger les hostilités et jouer l'extermination complète.

Snit’s Revenge n'est pas un grand jeu, mais il est simple et amusant. C'est aussi un bon marchepied vers les wargames. Néanmoins, même si Snit’s Revenge n'est pas mauvais, on a fait mieux depuis. Pour l'amusement, signalons qu'il est fourni avec une petite BD qui explique bien le contexte du jeu. Attention, ce jeu est entièrement en anglais.

Nota : Ce jeu (de 1977) est célèbre chez les Grands Anciens (pas ceux de Cthulhu), car il a été publié à une lointaine époque (bénite) où on pouvait compter les sorties mensuelles sur les doigts d'une seule main. Pour info, il a été réédité en 2004. Une certaine nostalgie est donc attachée à Snit’s Revenge, celle du « bon vieux temps » où, faute de mieux, on pouvait jouer des jours, des semaines, des années aux mêmes jeux, car on n'avait pas grand-chose d'autre à se mettre sous la dent. De plus, ce jeu permet de tester diverses options et inventions de son cru.

Bibliographie

                 

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Patrik Carpentier
16 juin 2019