Titre

Tikal II

Auteurs Michael Kiesling  
Wolfgang Kramer  Cliquez pour accéder au
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Éditeur GameWorks  Cliquez pour accéder au
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Année 2010
Joueurs 2 à 4
Public ados, adultes
Durée 1 h
Mécanisme collecte
Thèmes Amérique précolombienne, archéologie, histoire
Emplacement étagères du rayon T
Site officiel
Règle du jeu
Vidéorègles
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Jedisjeux


Le jeu sur
Club de La Rochelle


Le jeu sur
Jeux de NIM


Le jeu sur
Tric Trac


Le jeu sur
Vin d’jeu
                 

Même thème, même grande boîte, Tikal II s'affiche assurément comme le successeur du fameux Tikal. En matière de jeu, comme en matière de cinéma, on ressent un mélange d'envie et d'appréhension en voyant apparaître une suite à un succès. L'aîné, Tikal, est paru en 1999. Il a remporté, à l'époque, les deux prix allemands les plus prestigieux. Autant dire que la barre avait été placée haut. Pourtant, les deux titres n'ont que peu de points communs, et il n'est nul besoin d'avoir joué à l'un pour pratiquer l'autre.

Tikal II se situe à la limite entre le jeu familial et le jeu pour spécialistes. Cependant, il ne faut pas se laisser effrayer par les règles, un peu longues, car très détaillées. Tikal II n'est pas difficile et dès la première partie, il est rare qu'on ait besoin de replonger son nez dans les règles. Du premier Tikal, on n'a en fait conservé qu'un seul mécanisme, mais en le modifiant profondément : celui du passage de salle en salle.

Tikal II fourmille de bonnes idées, et c'est même un peu son défaut. On retombe dans un travers que je regrette dans beaucoup de créations modernes, mais que d'autres aiment au contraire : il y a tellement de façons de gagner, qu'on a parfois l'impression de ne pas avoir joué à la même chose en fin de la partie. S'il y a bien une course aux meilleurs emplacements pour amasser des points, on voit rapidement qu'il est aussi possible de jouer dans son coin, sans grande interaction, et c'est un peu dommage.

En revanche, le système d'acquisition des jetons d'action, disposés autour du tablier, est terriblement bien pensé. Il faut sans cesse peser les avantages comparés entre prendre un jeton proche, et peu intéressant, et se déplacer plus loin, ce qui peut être coûteux, pour prendre un jeton plus attrayant. En fait, il s'agit là du mécanisme central : de la bonne analyse de la disposition des jetons, un joueur déduira la meilleure tactique. Mais il devra la revoir en permanence, en fonction des décisions de ses adversaires.

On peut donc jouer en famille avec un grand plaisir à Tikal II et, pourquoi pas, découvrir ou redécouvrir Tikal.

N.B. : Le matériel, la boîte de rangement et la règle sont des modèles du genre. Une fois de plus, GameWorks s'affirme comme l'un des meilleurs éditeurs actuels, et en tout cas l'un des tout premiers pour le soin apporté à sa production et au rapport qualité/prix de ses jeux.

Prédécesseur, inspiration

Bibliographie

  • Plato n° 38 Afficher le sommaire
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    dans « Plato n° 38 »
                 

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François Haffner
9 janvier 2011