Titre

Troyes

Auteurs Sébastien Dujardin  
Xavier Georges  
Alain Orban  
Éditeur Pearl Games  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2010
Joueurs 2 à 4
Public ados, adultes
Durée 1 h 30
Caractéristiques inadapté aux daltoniens, innovation, variante
Mécanisme affectation de travailleurs
Thèmes histoire, Moyen Âge
Emplacement étagères du rayon T
Festival de Cannes Sélectionné 2011
Deutscher Spiele Preis 3e Prix 2011
Site officiel
Règle du jeu
Vidéorègles
Résumé
Ressources


Jouer sur
Board Game Arena


Le jeu sur
BDML


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Jedisjeux


Le jeu sur
Club de La Rochelle


Le jeu sur
Ludo le gars


Le jeu sur
Jeux de NIM


Le jeu sur
Tric Trac


Le jeu sur
Vin d’jeu
                 

Comment parler de Troyes ? Il n'est pas facile de présenter un tel jeu. Heureusement, vous trouverez de nombreux sites qui vous décriront en long et en large les règles. Pour ma part, je préfère nettement m'en tenir à celles fort bien rédigées par Sébastien Dujardin. On pourrait leur reprocher une certaine longueur, mais Troyes ne s'explique pas non plus en trois minutes. Les exemples, nombreux, sont donc nécessaires pour éviter de jouer à autre chose que ce que les trois auteurs ont imaginé.

Ce qui me marque, dans Troyes, c'est avant tout que le jeu ne tombe pas dans les facilités trop vues et revues : il n'y a, par exemple, ni enchères ni choix simultanés cachés. S'il fallait à tout prix trouver une ressemblance, ce serait avec un titre comme L’Âge de pierre, puisqu'il s'agit là aussi d'employer habilement notre petit personnel pour gagner un maximum de points de victoire.

  
  Le chevalier n'est pas dans la boîte !
  C'est le pion « premier joueur » offert par mon ami Bruce.

Si le but est bien de gagner des points de victoire, il faut pour cela ne pas tomber en déficit de deux autres valeurs : l'argent et l'influence. Si l'un ou l'autre vient à manquer, il est très difficile de s'en sortir. Il faut donc user de pragmatisme et bien considérer les ressources disponibles pour les utiliser habilement. Car chaque partie est différente. Des vingt-sept cartes d'activité existantes, chaque partie n'en utilisera que neuf, et on ne sait jamais à l'avance lesquelles. Quand on connaît enfin la totalité des ressources, la fin de partie est très proche !

Aussi intéressant à deux, trois ou quatre joueurs, Troyes est l'un des tout meilleurs jeux qu'il m'ait été donné de pratiquer. Et c'est toujours avec grand plaisir que j'en ouvre la boîte.

Sans être très compliqué, il nécessite cependant un petit apprentissage. Troyes est donc à réserver aux joueurs avertis… ou à ceux qui veulent enfin le devenir ! Un grand bravo pour leur talent aux trois auteurs et à l'illustrateur/metteur en scène, Alexandre Roche.

Variante anti « J'ai pas d'chance aux dés »

Cette variante non-officielle est destinée aux grincheux qui croient tellement à la chance, qu'ils pensent qu'elle ne s'acharne que contre eux.

  • Le joueur qui trouve son tirage de dés vraiment trop défavorable peut, pour 4 points d'influence, retourner l'intégralité de ceux-ci, à condition qu'aucun de ses dés n'ait encore été utilisé, que ce soit pour combattre les événements, ou pendant la phase d'activité par lui ou par un autre joueur.
    En clair, tant qu'il possède encore tous ses dés et qu'aucun n'a été utilisé (ni relancé, ni retourné), il peut tous les retourner pour 4 points d'influence. Dès qu'au moins un dé a été touché, cette possibilité n'existe plus.

Ne dites pas aux auteurs que je propose cette variante. Personnellement, je ne l'utilise pas, mais je la propose aux grognons qui n'aiment pas les dés (surtout quand ceux-ci comportent peu de points…).

Successeur, semblable

Bibliographie

  • Plato n° 36 Afficher le sommaire
    des jeux abordés
    dans « Plato n° 36 »
  • Plato n° 38 Afficher le sommaire
    des jeux abordés
    dans « Plato n° 38 »
                 

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François Haffner
Bruce Demaugé-Bost
14 novembre 2010