Titre

Uchronia

Auteur Carl Chudyk  
Éditeur Iello  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2012
Joueurs 2 à 5
Public ados, adultes
Durée 45 min
Mécanismes collecte, gain par score
Thèmes Antiquité, histoire, préhistoire, urbanisme, construction
Emplacement étagères du rayon U
Site officiel
Règle du jeu
Vidéorègle
Ressources


Le jeu sur
BDML


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Jedisjeux


Le jeu sur
Club de La Rochelle


Le jeu sur
Tric Trac


Le jeu sur
Le Trou à rat


Le jeu sur
Vin d’jeu
                 

Grand amateur de La Gloire de Rome et inconditionnel d'Innovation, j'attendais avec impatience cette nouvelle création de Carl Chudyk, d'autant plus que sa gestation a été particulièrement longue. Pendant ce temps, divers bruits couraient sur Uchronia, qui ne serait qu'une nouvelle version de La Gloire de Rome agrémentée de suffisamment de modifications pour éviter les bisbilles entre éditeurs.

Le fait est que le jeu rappelle un peu son aîné. On retrouve, par exemple, le même principe des cartes qui peuvent servir à plusieurs choses, et que l'on range en haut ou en bas de son tableau selon l'usage. Mais les différences sont tellement nombreuses qu'on peut parler d'une nouvelle création et non d'une réédition.

Nous avons ici deux types de cartes. Les petites sont soit des matériaux, soit des rôles. Le rôle est rappelé par un petit dessin assez clair, tandis que le matériau, bois, marbre, pierre, argile et brique sont tous représentés par un même parallélépipède rectangle et ne se distinguent que par leur couleur ; évitez donc de jouer avec des daltoniens dans un café aux lumières tamisées ! Les secondes cartes, carrées et plus grandes, représentent les bâtiments. Le thème étant celui d'une contrée où des citoyens romains cohabitent avec des dinosaures, on trouve des noms et des fonctions variées. L'éditeur a eu la fâcheuse idée de nous livrer des cartes aux coins non coupés, ce qui nous a contraint à actionner trois-cent-vingt fois notre perforatrice pour disposer d'un matériel agréable à jouer. Les cartes sont aussi de cinq types, rappelés par la seule couleur. Un petit symbole aurait été appréciable pour les raisons évoquées plus haut. Le texte explicatif est clair. Il n'est pas besoin de se référer à la règle ou une à annexe pour en comprendre la signification. Les conditions d'utilisation sont clairement mises en valeur. On reconnaît là la patte des développeurs d'Innovation.

Si Uchronia découle de La Gloire de Rome, il s'en éloigne par de nombreux aspects. D'abord, nous avons deux types de cartes au lieu d'un seul. Il est beaucoup plus difficile d'ajouter des activités, puisque chaque construction nouvelle, quelle que soit sa valeur, n'autorise qu'une seule activité nouvelle. Il n'est pas non plus possible de construire directement à partir de sa main, sauf avec le pouvoir d'un bâtiment. Aucun bâtiment ne permet de modifier les conditions de victoire, même si certains procurent des points qui permettent de dépasser des concurrents.

Tous ces éléments font que le jeu plaira ou déplaira aux amateurs de son aîné. Pour ma part, je trouve les mécanismes d'Uchronia plus séduisants, moins brutaux et en même temps plus interactifs. J'apprécie la qualité de la règle et la clarté du texte des cartes, mais je regrette le manque de finition du matériel. Ce que j'apprécie surtout, c'est la course aux points de victoire, très tendue. Les scores finaux sont souvent proches, ce qui fait enrager les perdants, mais enchante les vainqueurs.

Bibliographie

  • Plato n° 61 Afficher le sommaire
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François Haffner
Bruce Demaugé-Bost
18 novembre 2012