Titre

Mon royaume pour un conte

Auteurs Lionel Borg  
Jérémie Caplanne  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’auteur
Éditeur Sweet November  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2020
Joueurs 2 à 4
Public enfants, ados, adultes
Durée 30 min
Caractéristique cartes
Mécanismes draft (présélection), gain par score
Thèmes histoire, Moyen Âge
Emplacement étagères du rayon M
Règle du jeu
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Myludo


Le jeu sur
Plateau Marmots


Le jeu sur
Tric Trac


Le jeu sur
Undécent


Le jeu sur
Vin d’jeu

Il fut un temps où, quand on voulait distribuer des cartes à plusieurs joueurs, on se contentait de battre le paquet puis de les donner une à une, en rotation, aux participants. Pour atténuer le hasard de ce type de distribution, est venue la mode de la draft. Chacun reçoit des cartes en nombre équivalent, en conserve une puis donne le reste à son voisin, et ainsi de suite jusqu'à ce que chacun soit servi.

Et maintenant, on drafte à tout va, avec, inévitablement des erreurs chez les joueurs peu aguerris qui donnent leurs cartes du mauvais côté ou oublient d'en conserver, ou… Mais comme le draft est à la mode, et bien draftons !

Je suis un peu mauvaise langue, car dans le jeu qui nous intéresse ici, où le joueur doit constituer une pyramide de 10 cartes avec des contraintes de voisinage importantes, une simple distribution aléatoire n'aurait aucun sens. Seul le fameux draft permet à chacun d'espérer récupérer les douze cartes qui lui permettront de sélectionner les dix plus intéressantes pour son objectif.

Un des principaux attraits de Mon royaume pour un conte est l'apprentissage progressif de la règle. Selon le niveau du groupe de joueurs, on pourra intégrer ou non des contraintes et bonus. En famille, avec de jeunes joueurs, le niveau de base ou celui juste supérieur sera adapté. Avec des joueurs chevronnés, on jouera rapidement la règle complète.

Les parties sont rapides et il n'est pas rare qu'on en enchaîne plusieurs avec plaisir.

 

François Haffner
Paul Lequesne
27 septembre 2020