Titre

Deus

Auteur Sébastien Dujardin  
Éditeur Pearl Games  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2014
Joueurs 2 à 4
Public ados, adultes
Durée 1 h 30
Caractéristique tablier modulaire
Mécanisme amélioration de tableau
Thèmes Antiquité, civilisation, histoire, Italie, Rome antique
Emplacement étagères du rayon D
Festival de Cannes Sélectionné 2015
Règle du jeu
Vidéorègle
Ressources


Jouer sur
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Le jeu sur
Vin d’jeu
                 
Une présentation par Johan Fraichard  
Quelques présentations sont rédigées par des amis de l’Escale à jeux, tous fins connaisseurs du domaine des jeux de société. Les notes sont attribuées par le webmestre.

Deus est un jeu créé par Sébastien Dujardin, illustré par Christine Deschamps, Misda, Ian Parovel et Paul Laffond. Il est édité par Pearl Games et est disponible en boutiques spécialisées et en VPC depuis le 15 novembre 2014 pour environ 50 €.

Deus se joue de 2 à 4 joueurs à partir de 12 ans et les parties durent en moyenne 60 minutes. C'est un jeu de gestion d’une civilisation antique où vous construisez des bâtiments, attaquez des villages barbares, etc. Votre but est d’être le joueur avec le plus de points de victoire (PV) à la fin de la partie.

 

L’avis de Johan

Deus m’a conquis dès ma première partie ; il faut dire que ce jeu à tout pour plaire pour peu que vous n’ayez rien contre les combinaisons de cartes, la mythologie romaine et la gestion de civilisation.

Les règles du jeu sont assez simples à comprendre dans la mesure où l’on doit choisir quelle action effectuer à chaque tour et qu’il n’y a que deux possibilités. Cela rend le jeu plutôt abordable et fait que tous types de joueurs devraient pouvoir s’y retrouver.

Bien que les règles soient simples, le jeu se révèle très riche et il y a de nombreuses possibilités pour optimiser ses actions, puisque les effets de pose de bâtiments s’enchaînent à chaque fois que l’on en rajoute un d’un certain type. Il peut donc être bon de se spécialiser dans certains types de bâtiments, sans pour autant négliger les autres, si l’on veut pouvoir construire des temples. Ces derniers peuvent en effet s’avérer redoutables en fin de partie.

Comme il n’y a pas loin d’une centaine de cartes bâtiments, vous avez le temps de jouer quelques parties avant de toutes les avoir vues et de parvenir à toutes les maîtriser. Deus fait partie de ce genre de jeux que j’affectionne car il n’y a pas vraiment de recette miracle pour gagner. Une fois, on va gagner grâce aux temples, d’autres fois en remportant la course aux PV apportés par les villages barbares…etc.

La durée des parties dépend généralement du nombre de joueurs et du temps de réflexion de chacun. Il arrive parfois qu’on mette un peu de temps à se décider quand plusieurs options intéressantes s’offrent à nous. En moyenne les parties durent donc une heure, mais peuvent être plus ou moins longues selon la configuration et le type de joueurs présents.

Jusque là toutes les parties que j’ai jouées ont été plutôt bien disputées et ne se sont jouées qu’à quelques points d’écart. D’ailleurs elles ont toujours été suivies d’au moins une revanche car, quand on a goûté au jeu, on a envie d’y rejouer et ce quelle que soit le nombre de joueurs autour de la table.

Deus fonctionne bien dans toutes les configurations de 2 à 4 joueurs, puisque le plateau de jeu s’adapte à chaque fois. L'intérêt du plateau modulaire, c'est que la physionomie du terrain n’est jamais la même d’une partie à l’autre — avec 7 tuiles recto-verso, d’ici à avoir joué dans toutes les configurations possibles vous en avez pour un bon moment — d’autant qu’il est également possible de partir avec des configurations alternatives au lieu d’un bloc central.

Les illustrations du jeu sont très soignées et permettent de se plonger sans peine dans l’époque de l’antiquité et de la mythologie romaine. On prend plaisir à étendre sa civilisation et à renforcer certaines régions en y construisant de nombreux bâtiments. Lorsqu’on joue, on ne voit pas le temps passer et il nous est déjà arrivé de nous dire « c’est déjà fini » alors qu’on aurait bien aimé continuer à se développer.

Il y a bien évidemment une part de chance dans le jeu puisque nos actions dépendront de notre main de cartes. Néanmoins, le fait de pouvoir la renouveler à tout moment par le biais des offrandes au dieu, permet de contrebalancer un peu tout ça. Il existe d’ailleurs une variante (que je n’ai pas encore essayée) pour supprimer un peu cette part de hasard.

Le matériel présent dans la boîte est d’excellente facture. Les pions, les cartes, les plateaux et les tuiles, tout tient bien le choc. Si l’on souhaite pinailler, on peut regretter que la ressource bois soit de couleur marron alors que les cases des régions qui permettent d’en produire sont à dominante verte. C’est vrai que c’est un peu troublant au début, mais on prend quand même rapidement le coup de main. L’autre petit reproche que je pourrais faire à Deus, c’est que contrairement à d’autres jeux à obtention de points de victoire, comme Abyss ou 7 Wonders par exemple, on ne trouve pas un petit bloc de scores dans la boîte. Cela pourrait permettre de garder une trace des parties jouées et faciliter le décompte, mais je le répète, c’est vraiment juste histoire de trouver quelque chose à reprocher au jeu.

En bref, Deus est un excellent jeu aux règles simples et pourtant d’une très grande richesse, offrant de nombreuses possibilités et une excellente rejouabilité dans la mesure où les parties se suivent mais ne se ressemblent pas. Le tout est servi par un matériel et des illustrations de qualité, alors pourquoi s’en priver franchement ?

Bibliographie

  • Plato n° 73 Afficher le sommaire
    des jeux abordés
    dans « Plato n° 73 »
  • Plato n° 93 Afficher le sommaire
    des jeux abordés
    dans « Plato n° 93 »
                 

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Johan Fraichard
4 novembre 2018